Des espoirs
De souffrances en souffrances, il recule, il avance
Il n’a plus d’espérance, il n’a plus de vaillance
Il s’est laissé tomber, il s’est laissé noyer
Mais il est remonté puis il s’est accroché
Aux portes de la mort, il a senti son corps
La vibration sonore illuminait ses ors
Puis il s’est souvenu d’où il était venu
Que rien n’était foutu que ce monde était nu
Alors il est sorti de sa lente agonie
Il a porté la Vie aux frères désunis
Il a bâti un phare où tendre les amarres
La demeure aux cafards, il en a fait un art
Il a pris tout son temps et de l’aube au couchant
Son œuvre sous le vent se formait simplement
Quand il s’est éveillé, le valeureux guerrier
C’était pour s’envoler, pour rire et pour aimer
© Anita Le Sant